Gravé dans l'âme

Je vais tenter d'écrire mes pensées les plus profondes, les plus gravées, les plus enfoncée dans mon esprit pour vous faire comprendre ce que j'ai vécu et ce que je vis. Tout les jours au quotidien, je ne pense qu'à ça. A ce qui m'est arrivé.Je ne veux pas paraître impoli. Je ne veux pas paraître plus que je ne suis. Je veux simplement partager mon expérience avec d'autre. Et comme ça, peut-être, leur donner un cadeau, un morceau de ma conscience acquise au fil des épreuves.

Le commencement

Je suis né un 2 mars 1987. Je suis né dans une famille aisée. Nous vivions dans un village, non loin de Charleroi. Un village nommé Liberchies. Notre famille comptait 4 personnes. Mon père André, ma mère Annick, ma soeur Sophie.Notre enfance fu joyeuse et pleine de bonheur. La campagne était un endroit simple et sain. Il y avait beaucoup de champs, de verdure, d'animaux comme des poules, des vaches, des moutons. Le village était très petit et comptait très peu d'habitant. Nous y avions nos habitudes et nos amis. Nous avons vécu pleinement notre petite enfance et l'adolescence. Nous réussissions fort bien à l'école. Ma soeur autant que moi. Nous étions fort gaté par nos parents.

Mon adolescence

Comme tout les jeunes de mon âge, j'étais un jeune très joyeux. J'avais toujours le mot pour rire, un vrai blagueur. Je n'était pas trop courreur de jupon mais je connu quand même quelques filles. Tout ce passait donc formidablement bien. Mes amis me soutenaient et j'avais une certaines popularité au sein de mon école et de mes amis. A l'âge de 16, je sortais avec une fille plus vieille que moi. Elle était agé de 2 années de plus. Je prennais ça avec beaucoup de fierté. Comme je me sentais grand avec une fille plus agée. Nous sommes restés ensemble durant 9 mois. Je l'ai laissée tombée, ce qui a du lui faire beaucoup de peine, je m'en rend compte aujourd'hui. Je l'aimais bien, mais avec le recule, j'étais jeune et encore gamin. Une fois cette liaison cassée, je pensais retrouver les libertés d'avant c'est à dire, sortir, draguer, boire. Tout ce que l'on ne peut plus faire, lorsque l'on a une copine à respecter. Ma vie reprennait donc un cours normal et ce sans aucun soucis. En toute innocence, je reprenais l'école en 5ième secondaire. C'est à partir de ce moment que beaucoup de chose on changé et ou la vie m'a été montrée sous un autre jour.

Ma post-adolescence

Avec toujours autant d'amis, j'entamais donc mon année, sans aucun but précis. Juste m'amuser, profiter de la vie aussi longtemp que possible qu'il me sera permis. Dans cette insouciance grandissante, je fis la rencontre d'une certaine jeune fille. Une fille au pouvoir makiavelique qui m'envoutera comme une lampe anti-moustique. Cette fille occupera donc une grande partie de mes pensées. Je continuais de sortir, mais de jour en jour, de mois en mois, et d'année en année, elle ne fera que se liverez au jeu du chat et la souris avec moi. Durant toutes cette période, qui recouvre presque 2 années, de ma 5ième à ma 6ième, cette fille va se jouer de moi à m'en faire mourir de souffrir. Je vais donc connaitre les charmes de la souffrance, de l'amour inaccessible, de l'indifférence féminine, de la manipulation, de l'humiliation, etc.. Au bout de c'est deux ans, je ne puis vous raconter dans quel état psychologique et émotionnelle je me trouvais. J'étais vidé de toute énergie, comme un papillon, vidé de son sang dans les filets d'une sangsue d'araignée.. Je me souviens encore de certains jours ou je me sentais si mal que j'en saignait du nez sans raison. De période où je n'avais pas faim. Je ne mangeait presque pas à table. J'avais perdu mon appétit. L'école était un enfer, tout les matins j'étais nerveux, anxieux. C'était très limite. comme situation.

Le changement

A mes 18 ans, les choses changèrent. Je vivais, voltigeait de tout coté, sans pour autant oublier cette histoire et surtout cette fille obnubilante qui se jouait toujours de moi. Mais Dieu merci, un jour, un déclique me vint. Après avoir autant souffert, une peur imense grandit en moi. Comme un gouffre aspirant dans l'obscurité toute lumière de sentiment heureux. A ce moment là, je ne sais pas grâce à quel phénomène naturel. A mon avis d'auto-défence, d'instinct. Je décidais de prendre le problème qui me faisait souffrir à bras le corp, sous le coup de la pression de la situation et des conseils d'amis. Les examens de fin d'année approchant, mon état était diaboliquement inquiètant. Je ne voulais pas me sentir comme ça pour mes examens et risquer de les ratés. Un amis nommé Tristan était venu chez moi. La douleur avait gagner tout mon corp, et je me souviens avoir penser préferer mourir que de subir cette souffrance intérieure une ènième fois. Le coup dur passé, et avec le soutient de Tristan. Mon cerveau se mit en marche, je commença à penser différement les choses et je pu dévelloper une stratégie de survie face à mon désespoire grandissant. Désespoire causé par cette fille, qui se refusait toujours à moi et dont je pensais être la femme de ma vie. Ma souffrance une fois expliquée, prise en charge cessa de me jouer des tours et je pu jouer avec cette demoiselle. Petit à petit, je me transformais donc, dans mon esprit, et dans mon coeur, en quelqu'un d'autre. Premièrement j'avais décider de couper tout contact avec cette fille. Je décidais donc de la nier. Etant obligé de la voir tout les jours, il fallait que je vive et que ma souffrance me serve à autre chose que pleurnicher. Une fois conscient de ce déclit et de la tâche à accomplir, un processus se mis en route. Tout d'abord cette personne perdit de son pouvoir sur moi et sur mon entourage. Que je me sentais fort. D'étape en étape mon coeur se durcicait. Je décidais de ne plus jamais parler de cette fille. De controler mes sentiments, de ne plus parler de quoique ce soit de personnel à autrui. Je devenais petit à petit un autre type d'homme. Je pu discerner plus facilement les gens à qui je pouvais faire confiance. Ma souffrance se transforma à mon avantage, et devint de la haine. Pure ! C'était un sentiment incroyable. Je percevais les choses plus vrai, plus proche de la réalité. On ne pouvait plus me biaiser. Je changea. Mes amis aussi. Ce n'était d'ailleur plus des amis, mais des gens plus faible, que je pouvais facilement manipuler à mon avantage. Je me créait un bouclier psychique, je parlais au gens dont j'avais besoin. Tout ça dans l'unique but de survivre.Et comme ça, de jour en jour, mon pouvoir grandit et je remarquais que la fille en question était toute déstabilisée, de ce changement de situation. J'apprenais beaucoup sur la vie, et sur ses rouages. Je m'éloignait donc de la personne fébrile, naïve et parfois timide que j'étais, pour devenir sur de moi, confiant et charismatique. A l'époque, je vivais au jour le jour, et je n'envisageait pas du tout mon futur. Je vivais sans souffrance, et s'était l'important, en compagnie de ma haine du monde et des autres.

L'ascension

A la fin de ma 6ème année, j'étais transformer. En 6 mois, j'étais devenu quelqu'un. Ce n'étais plus l'amour qui m'habitait, mais la haine. La rage de vivre. Les gens me respectaient et me craignait. J'avais acquis un oeuil vif et menaçant. Ma vision du monde était éclairée. Je reprenais possession de moi-même et m'y accrochait de toute mes forces. J'étais donc devenu un vrai "racailleux", un sale type aux sales fréquentations. J'avais entendu des rumeurs à mon sujet. On pensait que je trainait avec des arabes. Ce qui n'était pas faux vu que ma mère cautoyait des algériens. Et je savais. Je savais comme l'on devenait une racaille, pure et dure. Et pas seulement les racailles mais je faisait partie d'un milieu à l'opposé de ce que j'avais été. Celui des hommes dominants, des marginaux. J'en était devenu un. Je n'entendis plus parler de la fille qui m'avait fait tant souffrir. Ce que je savais, c'est que, durant ce long processus de création d'une nouvelle personnalité, je l'avais fait souffrir autant qu'elle m'avait fait souffert. Je l'avais manipulée, comme elle l'avait fait. Je me souviens d'ailleur d'une anecdote, où elle m'avait dit qu'elle partais en week-end avec un mec. J'en était jaloux et elle le savait. Cela avait été un victoire quand je lui avait montré mon indifférence, mon détachement total de sa vie. Elle m'avait répondu durant ce weekend, que je lui manquais. Qu'elle aurait voulu que je sois à la place de son type ce soir là. Et je me souviens encore de sa réaction quand elle avait appris que le même soir, j'étais sorti avec une fille qu'elle détestait, Laurie. Victoire ! J'avais gagné au jeu du chat et de la souris. Cette fille je l'a perdis de vue, et tant mieux, elle ne m'apporta que du malheur et surtout le plus grand bouleversement de ma vie. La haine m'avait conquis. Elle s'était emparé de moi. Dans les textes de rappeurs vous pourrez entendre cette phrase : "Ceux qui répendent l'amour, et ceux qui dépendent de la haine" (Chanson "Pas le temps pour les regrets" du groupe Lunatic). Cette phrase, exprime tout à fait ma vision des choses. Une fois que vous connaissez le pouvoir de la haine, vous en ètes accro. Ce pouvoir ce manifeste partout dans votre vie. Vous devenez quelqu'un d'autre, vos fréquentation change, votre train de vie aussi. Vous ètes crains et vous adorer ça. Vous vous faite une place dans la cours des grands. Les gens ne vous respecte pas car vous ètes gentil. Mais car vous ètes le plus méchant, le plus fou. L'esprit de la rue vous immerge dans une façon de pensée différentes. Il y a les plus faible, et les plus forts. Les faibles ceux qui n'ont aucun pouvoir. Les forts ont tout les droits. Comme une meute de loup. Je faisais partie des forts pour un temps. J'étais respecté, jusqu'au jour où..

La chute

Je trainais régulièrement avec des gars de Luttre. On passait notre temps à ce ballader de village en village, à consommer des drogues et etc.. J'avais découvert la haine et je la montrais à mes camarades. Eux aussi était conquis et me suivèrent. Au début nous étions petit. Et le temps passant nous gagnons en influence et en force. Ma haine me permis de rencontrer des gens à qui je n'aurais jamais osé adresser la paroles. Je fit des choses que je n'avais jamais fait avant. J'avais d'autre passion, d'autre centre d'intêret. J'aimais faire le caïd. Malheureusement ou heureusement, les choses bougent et évoluent continuellement. A tel point qu'un beau jour, je me suis retrouver sur un os. Dans ce milieu vous vous faites des amis, mais aussi des ennemis. Et l'un des gars du village voisin, ne m'aimait pas et ne supportait pas de me voir trainer sur son terrain. Il me fit donc comprendre, par le language le plus commun de la rue, c-à-d la violence, que c'était lui le chef. Qu'il ne voulait plus me voir là, et que c'était soit moi soit lui. Au bout d'un temp je réfléchis. Je voulais absolument réussir des études et une question me vint à l'esprit : "Puis-je réussir mes études avec l'amour ?". La réponse fut simple et c'était oui! Alors durant une conversation avec Ahmed (école St Joseph Charleroi), j'ouvris mon coeur. Ma haine enfuie au fond de moi, sortis. Comme un fardeau que l'on porte en silence, j'aillissant de votre cage thoracique. Car on le ressent vraiment au fond de soi. Cette boule de nerf, de haine, qui s'en va. J'ai beaucoup regretté ce moment. Quitté la haine à été très difficile pour moi. C'était synonyme d'échec. Je quittais l'esprit de la rue. J'abandonnais une part de moi. Ce moteur inarrètable s'en alla. Et je redevins Thomas. Un Thomas plus ou moin normal ou quelque chose dans le genre.

Les ennuis arrivent

Je m'étais engagé à faire l'armée. Je faisait donc une année préparatoire en mathématique. Le début d'année c'était montré plutôt facile, mains une fois noêl passé, s'en fut fini du Thomas fort de soi. Une fois ma haine partie, je me rendis compte petit à petit, que ma vie s'éffondra. Ma haine m'avait amené dans une situation où j'avais des "amis", un but dans la vie, et une famille qui me soutenait. Une fois la haine disparue, mes amis me laissèrent tomber. Et ce fut une grande claque que de retrouver la vie réel. Fini les racailles, fini la délinquance, fini la vie facile. Je ratais mon année et en même temps les tests d'entrée à l'armée. Ce fut durant cette période que mon père se remit avec une femme. Et que je décidais, en urgence, de quitter la maison de mon père, pour aller vivre chez ma mère. Je me souviendrais toujours du jours où j'avais tellement pleurer de désespoire, d'incompréhension, de solitude en plein été, que mes yeux était rouge sang et que ma mère dû venir me chercher en catastrophe en compagnie de son nouveau copain algérien. J'était totalement perdu, et je ne savais plus où j'en étais. Les repères familiaux étaient détruit. J'était en situation d'échec scolaire. Cette période et celle qui suivront, seront très difficiles à vivre, et représenteront une perte de temps immenses dans ma vie. Je vivais donc chez ma mère, avec ma soeur et le copain de ma mère, Ouali, un algérien kabil. Il était très sympathique, et nous vivions de bon moments tous ensemble comme une vraie famille. Je m'étais un peu ressaisis. Et je décida de commencer une année d'étude en ingénieur industrielle à Charleroi, ne sachant pas trop quoi faire. La-bas, j'y retrouvais certains anciens amis. Mais rien n'y changea, dans ma tête s'était la gueurre, j'étais toujours aussi perdu. Je sèchais beaucoup de cours, ne suivait pas du tout, et passait mon temps à me morfondre sur mon sort et à tenter de comprendre pourquoi je n'avais aucun amis. Je me baladais dans les couloirs, seul. Attendant la fin de la journée. Pourquoi avais-je du quitter le cocon agréable de la haine ? Pourquoi les gens ne me respectait pas ? Durant cette période désertique de réussite. Je méditais beaucoup sur la vie, et m'intèressait au moeurs des algériens, que je trouvais bien plus solidaire que nous. Durant mes moments de temps libres, je restais souvent avec Ouali. On se balladais en voiture dans Roux. Maman avait connu pas mal de type : Ali, Mourrad, .. Ouali était le plus sympa de tous. Ca m'a toujours fais chier de les entendres baiser dans la chambre à coté. A Roux, c'était une petite maison et ma soeur et moi dormons dans la même chambre. J'avais fêter mes 19 ans seul. J'avais vu Tristan et Sébastien quelques heures. Mais c'était fini du temps des joints, des fêtes. Je ne voulais plus toucher à tout ça. Mes 20 ans furent pareils, en famille avec Ouali, Maman, Sophie, et Vincent. J'avais stopper Ingénieur industriel sur un coup de tête. Les examens ratés, je n'aimais pas ces études. Ma mère avait été chez un voyant, et j'avais cru en ce qu'il avait prédit : je n'étais pas à ma place, je devais faire physique à l'ULB. Quel erreur. J'y cru aveuglement sans me poser de questions. A vrai dire, je ne cherchais qu'à m'en sortir. A sortir la tête de l'eau pour respirer un peu de bonheur. Celui que les autres connaissaient chaque jour sans contrainte. A mes 20 ans, Vincent un amis d'école, vint manger un couscousse à la maison. Je lisait dans ses yeux du mépris à mon égard. Son regard reluisant le dégout, me restera graver dans la mémoire. Mon incapacité à lui expliquer ma situation était pathétique. Il réussissait tout, j'avais tout raté.

Se (re)construire

J'en avais marre de rester à la maison 24h/24, et sur les conseils de ma mère, je décidais donc de reprendre des études, mais cette fois ci à l'ULB, en physique. Sur les conseils d'un voyant, je m'envoya en enfer. Avant tout je devais récolter assez de fond pour subvenir à mes besoins, et durant les 4 mois qui précédèrent la rentrée, je travailla comme jardinier, et ensuite chez Laurenty, comme balayeur. Nombreuses seront les situations difficiles, angoissés, névrosées, insuportables dans lesquels je vais me retrouver. Injuste même, où je me ferait crier dessus par mon patron, pour une chose que je n'aurais pas faite. Je maudirais le ciel plus d'une fois durant ces mois. Une fois l'année démarrée, je n'avais pas encore de kot, je du en trouver un rapidement. Mon père ne voulait pas que j'ai un logement. Il voulait que j'aille en train à l'école. Quel ignorance.. 2 heures de trains tout les matins pour arriver en retard au cours. Ca va m'aider à réussir c'est sûr ! J'avais donc chercher et trouver un kot puis signer un bail à 350€ le mois. Par un coup de malchance le kot brulat. Le toit avait pris feu et j'habitais justement là. Donc plus de kot, le jour avant la rentrée. Quel malchance. Après plusieurs visites, je retrouva un logement, rue de la reine à Schaerbeek, 2 semaines après la rentrée. J'allais passé les 6 prochains mois en enfer. Cette période, elle fut extrèment difficile. Du point de vue de l'école, où je ne suivais pas, où j'étais complètement rejeté par mes camarades et traité comme un moins que rien par certains énergumaines. J'étais un fantôme. Une âme perdue. Dans mon logement, une guerre sans merci, se livra entre mes colocataires et moi. Je me ferais voler de plusieurs meubles par un parisien de 30 pijes, et plusieurs fois, je craquerais face à l'adversité qu'il reignait dans ce loft. Seul contre tous! J'avais comme vieux réfléxe issue de mon époque haineuse de toujours garder mes problèmes pour moi. Ne rien dire. De toute façon je n'avais personne à qui parler, et je n'intèressais personnes non plus. Je me souviens avoir prié Dieu des centaines de fois, avoir lu la bible, pour me délivrer de ces murs, de cette situation interminable. Ma patience se révèlera être ma force et le soutient de ma famille mais surtout de Christopher (copain de ma soeur à l'époque), se révèleront être des atouts non négligeable face aux insultes quotidiennes. Christopher fut l'un des premiers à s'intèresser à mon cas. Il m'écoutat et durant une période je lui téléphonais chaque jour. A chaque fois il m'écoutait. Je pouvais lui sonner 15 fois sur la semaine, les 15 fois il était là. L'amitié est une chose essentiel dans la vie. Primordiale même. Au mois de mars 2008, je quitta cette enfer, toujours en catastrophe. Mon père vint me chercher, et je décida de ne plus jamais remettre les pieds dans ce loft. Le reste de l'année se passait plus calmement. Après mur réflexion, j'en conclu que cette année à l'Ulb ne m'aura apporté que des ennuis. Et que laissé le choix de mes études à un voyant et à mes parents, se révèlera être une folie. Je conseils donc à tous de bien réfléchir, de faire vos propres choix, sinon, ce sera la vie qui choisira pour vous. Au mois de mai 2008, j'emmènagea à l'avenue Buyl. Ou je n'allais rester que quelques mois. Mon année de physique baclée et abandonnée. Je ne ferais que signer mes examens. Encore des echecs. En résumé voici mon parcours. 2004-2005 6ème rétho (réussit), 2005-2006 spécial math à Charleroi (échec) , 2006-2007 à l'UT Charleroi (échec) , 2007-2008 à l'ULB (échec).

Enfin un bon choix mais surtout de bons conseils

Après mes multiples échecs, mon courage était plutôt éteins et mon entourage absent. Le moral n'était pas au beau fixe et je me voyait contraint de travailler comme manoeuvre sur un chantier, jardinier, et distributeur de gazette de pub pour mes 2 mois de vacances 2008. De grosse journée très physiques m'occupaient l'esprit, et je pris mon mal en patience, ne sachant toujours pas vers quel études me diriger. Pour moi s'était fini la physique. Après moulte discutions, mon père me conseilla d'aller voir une psychologue. Au frais de l'Ulb, j'allais donc voir une psy pour 5€ les 40 minutes. Je discutais avec elle, et repris rendez-vous 2 à 3 fois. Elle m'écouta, et me donna une voie à suivre. Il était temps pour moi de faire quelques chose qui marche, qui me réussisse, pour pouvoir enfin m'épanouir dans quelques chose que j'aimais. Elle ne me traita pas comme un incapable ou un bon à rien. Elle m'écoutat ! Après mur réfléxion, il se trouva que j'avais complètement oublié que j'avais des talents en informatique, et j'entrepris une troisième fois, de recommencer une première, à Bruxelles, en informatique de gestion. Ce choix s'avèra judicieux, et je pu enfin être récompenser de ma patience, de mon travail, et de mes efforts. Je réussis donc la première année. Se sentir sur le bon chemin après autant d'années. Cela fait du bien.

Conclusion faite en 2009

Que de temps perdu, que d'années gachées, que de moments exécrables, intolérables, inavouable.. Que de patience puisée, étirée.. Je n'ai pas de conclusion étant donné que je n'ai pas encore remplis tout mes objectifs. Mes objectifs sont aujourd'hui : de réussir mes études, de continuer ma passion les sports de combats et plus particulièrement le taekwondo, de trouver une copine, d'établir mon avenir sur des bases solides, et de vivre tout simplement. Je tiens aussi à préciser que ces années on été drastique au point de vue sentimentale. Ce qui a sûrement jouer un rôle négatif sur mon moral au quotidien. Aujourd'hui une vie de couple me semble essentielle. Le célibat n'est pas invivable, mais absent de tout sentiment, le coeur est rempli de rencoeur, de vengeance, de frustration, de colère. Je tiens aussi à préciser que ce texte témoigne du coté obscure de la vie par conséquent je n'y ai pas répertorié les bons moments qui en font tout de même partie.

2eme année scolaire, premier semestre

Ma deuxième année fut assez tranquille au début. Nous avions beaucoup de travail. J'ai commencé à reprendre le sport. Je pratiquais du Taekwnondo. Vivant toujours à Roux chez ma mère, j'allais au centre sportif de Roux tout les samedi matins et durant la semaine quand j'en avais le temps. J'ai commencé aussi à fréquenter des clubs de sport de la ville de Bruxelles au niveau de Maelbeek. Dans le club de Roux tout se passait généralement bien. A part certains qui n'arrètaient pas de me casser les burnes, ça se passait tranquille. A Bruxelles aussi ça se passait bien. Il y avait une majorité d'Arabes, Marocain, Albanais. En général je m'entend bien avec les étrangers. Il faut dire je suis plutôt sympa comme gars. Je crois aussi que j'ai une gueulle qui va avec eux. On m'a souvent dit que je ressemblais a Gad Elmaleh. Peut-être pour ça que j'ai pas trop à craindre dans ces quartiers. Non franchement le début d'année fut paisible. Je voulais faire le Baptème pour être dans un cercle d'étudiant, mais j'avais encore trop de problème avec mon beau père. Et puis mon but premier était de réussir ma deuxième année. Elle était primordiale. Je sacrifiais tout pour elle. Si je ne la réussissais pas, mon père ne financerait plus mes études. Durant cette période je marchais beaucoup avec mon père. On parcourait toute la Belgique à pied avec les marches Adeps. C'était vraiment une période d'allégresse et de joie. J'avais de moins en moins de problème et les choses semblaient petit à petit s'arranger. Je recevais encore quelques coups dures. A l'entrainement par exemple, dans les parties génitale ou à la tête. Ou parfois moralement à l'école. Beaucoup de gens me dénigraient parce que je venais de Charleroi. J'ai fait cette erreur en arrivant. J'aurais du le cacher aux gens. Mais soit, on ne peut pas empêcher les gens à savoir d'où vous venez. Surtout pendant trois années complètes. Jusqu'aux examen tout se passa bien. Je fis même une compétition de Taekwondo le 28 octobre 2009. Parfois je me sentais seul, parfois j'avais encore beaucoup la haine. Et j'étais fort impatient de passé mon année. J'avais toujours un vide en moi. Ma vie était bien remplie mais il me manquait quelque chose. Une copine peut-être. Je cherchais mais je n'avais pas fort le temps. Au taekwondo de Bruxelles, il y avait une fille turc, Janan. On se parlait. Je voyais bien qu'elle m'aimait bien. Je passait ma ceinture verte et ensuite arriva les examens. Là, j'eu quelques ennuis avec mon beau-père et ma mère. Ils n'arrètaient pas de me parler de la voiture. Mon père m'avait acheté une voiture entre temps. Enfaite on s'était mis en accord pour qu'ils paient l'assurance de la caisse. Mais ils n'arrètaient pas de m'ennuyer. Je devais étudier et je n'y arrivais pas. Alors je passais mes journées à la bibliothèque pour pouvoir étudier.

2 ème, second semestre

Les examens terminés, la nouvelle année passée, je rentrais à l'école après une super semaine au ski offert grâcieusement par mon père. Je m'étais beaucoup réconcilier avec lui et on s'entendait de mieux en mieux. Cela ne plaisait pas beaucoup à ma mère et surtout à mon beau-père. Ce jaloux avait toujours un mot à dire sur tout et n'importe quoi. C'était un menteur et un manipulateur. Comment ma mère avait-elle pu choisir un gars pareil. Quelle honte. Là, il y eu plusieurs problèmes. Le premier. Cela n'avait pas beaucoup plus à mon entraineur de Taekwondo de roux que j'aille au ski. Et la semaine de ma rentrée à l'école. Il me fit un plaquage sur le dos en appuyant avec son coude sur mon plexus. Le choc fut terrible. Durant plusieurs secondes je n'ai pas su respirer. Je me suis relevé et j'étais sous le choc. Comme avait il pu me donner un coup d'une tel violence. Je n'y étais pas préparé du tout. Là je fis ce que je fais de mieux : me taire. Cette semaine fut la semaine la plus dure depuis longtemps. Le vendredi, je rentrais comme d'habitude chez ma mère. C'était un soir un peu spéciale. Pascal et Annick avait été fêter quelque chose. Ils étaient complètement bourrés. En rentrant, Pascal s'en pris à moi. Il me reprocha de bien m'entendre avec mon père. Que c'était un faux cul. Il insulta mon père sans s'arrèter. Je restais donc calme, je ne comprenais pas pourquoi il s'en prenait à moi. Je n'avais rien dit ni même fait. Ensuite il commença à me menacer. Il s'approcha de moi près à me frapper. Je pensais réellement qu'il allait le faire. Je pris peur, je me leva, et j'appela mon père pour lui expliquer. Mon père vint me chercher directement et il me dit de rester calme. En partant, Pascal me traita de "SS" et de "Sale Juif". Il me dit que j'étais un "faux cul" comme mon père. Je rentrais donc chez l'amie de mon père pour dormir. Durant la nuit c'était décider. Je quittais la maison de ma mère pour aller vivre avec mon père. Cela devenait trop dangereux pour moi. De plus, j'étais aux études, et j'avais besoin de beaucoup de calme et de repos. Je déménageai toutes mes affaires. Et ce fut une vrai libération ! La semaine qui suivit, j'étais tellement heureux de ne plus subir ce tiran de beau-père, que je sortis avec une fille durant toute une semaine, ce qui ne m'étais plus arrivé depuis bien longtemps. Pour moi ce fut l'annonce de grand signe de changement dans ma vie. Le coup au centre sportif de Roux, la confrontation avec le copain de ma mère. Et ensuite la délivrance et la rencontre d'une jeune fille. Tout ça voulait dire que j'avais bien fait de partir de Roux. J'emmenagea donc à Givet. C'était fort calme et avec mon père nous passions la majorité du temps à faire des marches et découvrir les bois. Beaucoup de joie me furent donné. La fin de l'année scolaire approchait. Et je dû faire face à une autre sorte de coup. J'avais l'habitude de rester avec des jeunes de Cercle Etudiant. Durant l'une des fêtes, je bus tellement que l'on dû venir me chercher sur la plage. Car je m'étais endormis près des vagues. Quelques chose en moi s'écroula. Et durant la semaine j'ai consulté un psychologue pour lui raconter tout mes mésaventures familliales. J'avais retenu toutes ses histoires en moi et à l'école je n'en parlais jamais. Je fondis en larme face à lui. Au bout d'une ou deux séances, j'allais mieux, et je pu faire mes examens tranquillement. Je me fis aussi agresser lors d'une soirée la semaine précedente. Le psychologue me dit que cela pouvait être dû aux chocs l'agression et la beuverie morbide. Toutes ces mésaventures me mirent en question. Et de plus en plus je me demandais pourquoi j'étais sur Terre. Pourquoi vivre si c'est pour toujours souffir. Je passa mes examens et les grandes vacances commencèrent.

Grandes Vacances 2010

Comme d'habitude durant les vacances, je travaillais. Et j'en étais fort heureux. Mon année était finie et je devais repasser 7 examens. Je décida d'en repasser 10 pour remonter ma moyenne et montrer au professeur que j'en voulais. J'étais quelqu'un de courageux, et je ne voulais pas abandonner mon année pour quelques points. La dernière semaine de juin, je donna un coup de main à mon père. Nous retapissions la maison. J'étais dans un environnement plus calme maintenant et beaucoup plus propice à la réflexion. Il y avait beaucoup de soleil. C'était magnifique. Ma soeur et son copain vinrent nous donner un coup de main. C'était l'occasion de se retrouver dans une vrai famille. Je participa en début juillet à la St Pierre. Une bonne occasion de retrouvé Tania Hans et la famille Vermeulen. Ce fut un très chouette moment de retrouvaille avec mes racines et mes vieux amis. J'ai reçu une terrible nouvelle vers la fin juillet. Ma cousine Barbara s'était suicidée. Pendue, on l'avais retrouvée chez elle. J'ai été lui rendre visite et à la sortie, j'ai revu ma mère et son copain. J'ai eu très peur de lui dire bonjour et je ne l'ai pas fait. On me l'a reproché par la suite. Mais je ne savais pas comment agir. Ils m'avaient mis à la porte. Comme à mon habitude, j'avais postuler pour un job de chauffeur livreur chez CERP. Je travaillais donc le reste de mon mois de juillet. J'avais une seul idée en tête, sacrifier tout pour mes études. Gagner un peu d'argent pour les dépenses prochaines. Durant ces vacances je fis la rencontre des nouvelles personnes au sein de l'entreprise. Une fille entre autre qui ne me laissa pas indifférent. Malheureusement, j'avais autre chose en tête et à chaque fois que je la regardais, je n'arrivais plus à travailler comme il le fallait. De plus elle était la fille du patron. Cela lui conférait un status assez spéciale dans la société. Je l'amais bien, mais je ressentais aussi une profonde haine envers elle. Car elle était issus d'un milieu très aisé et moi d'un milieu plutôt pauvre chez ma mère. Tout se passa bien, et ce fut en quelque sorte des vacances. Au début août je devais commencer à étudier.

Une rencontre extraordinaire

Mon père pour me mettre un peu la pression me dit : "Thomas, si tu ne réussis pas cette année ci, tu va travailler". Dans mon esprit, je me disais que c'était tout à fait normalement. Si je ratais, plus d'étude ! En moi même je me disais : "J'ai économiser de l'argent, je saurais financer moi même mes études." Voilà que je me retrouvais en ce mois d'août devant mes feuilles. Toujours seul, perdu dans mes pensées. Je me disais : "C'est marrant, tu te fais toujours éjecter de tout les endroits que tu fréquentes". La maison à Liberchies, le kot à schaebeek, le cercle étudiant, le taekwondo à Roux, la maison de ma mère. Oui effectivement, partout où tu va on te déteste. A part chez ton père. J'y réfléchis longuement. C'était un dimanche soir. Et j'étais tout seul. Je me ballaidais sur internet, dans mes pensées. Quand en cliquant sur un lien, je tomba sur une vidéo d'un chrétien qui racontait son histoire. Il disait qu'il avait trouver le sens de la vie grâce à Jésus. Plus je regardais les vidéos, et plus je sentais la présence de quelques chose que j'ai toujours recherché dans ma vie. Une sorte d'amour primordiale avec lequel on nait sur Terre. Un amour que l'on peut transformer en haine par la suite. Et là j'ai compris. Tout c'est allumé d'un coup ! Comme si l'on avait allumer la lumière dans ma tête. La pièce était remplie d'une présence. Cette chose je la cherchais depuis toujours. J'ai sû que je devais croire en Dieu. Je devais lire la parole de Jésus Christ et croire en lui. Oui biensûr ! C'était donc ça qui me manquait depuis si longtemps dans ma vie. De l'amour ! De tout temps , dans tout ce que je faisais, je recherchais de l'amour. J'avais connu très peu de fille. J'avais aimé pas très longtemps et personne ne m'aimait comme je le souhaitais. Mes parents m'aimaient comme des parents. Mais même par la suite ma mère nous laissa tomber. A partir de mes 18 ans , jusqu'à mes 23 ans, j'avais toujours été tous seul. Je vivais des truc bizarres que les autres ne vivaient pas. J'avais beaucoup d'expérience négative, tandis que les autres étaient toujours heureux. Cela me chagrinais beaucoup! Et ce fut l'éblouissement. L'illumination pour moi. Le lendemain matin je me réveillais et je commençais à lire la Bible sans arrêter. Quelque chose en moi avait changer. On avait extirpé de mon coeur la partie mauvaise. La blessure primordiale qui m'avait conduit à la haine. Comme ci je m'étais retrouvé. Ensuite je commençais à prier. Je devint complètement fou de Dieu. Je ressentais en moi une sorte de brûlure, de passion, qui me venait à chaque fois que je pensais à Jésus Christ. Il me redonnait vie. Après quelques jours j'alla voir un pasteur pour lui parler de ce que je vivais. Il me dit que c'était un appel de Dieu. Que Dieu avait une mission pour moi, et que si je l'acceptais dans mon coeur, tout se passerait bien pour moi. Les choses de ma vie se mettrait correctement en place, car Dieu agirait dans ma vie comme un bienfaiteur. Je n'en revenais pas ! Je lui racontais que pour moi la Bible c'était la vérité. La solution à tous mes problèmes. Que toujours, dans mes moments difficiles, je me retournais vers elle pour y trouver un réconfort, une vérité à appliquer. Je comprenais donc la parole de Dieu. Quelle découverte ! Le pasteur me dit que Dieu faisait toujours les choses au bon moment. Alors, je lui demanda comment gérer cela. Car je n'étais qu'un pécheur. Un impure. J'avais fait des choses mal et aussi du bien. Je ne connaissais rien en la religion. Comment pourrais-je suivre la parole de Dieu moi qui suis le plus misérable d'entre tous? Le rejeté? Le faux cul? Le carolo mal-aimé? La vieille racaille? Le SS? Il me dit que je devais accepter Jésus dans mon coeur, et lui donner ma vie. Il fallait que je dise tout haut : "Jésus, tu es mon sauveur, je t'accepte dans mon coeur, je t'accepte et je te donne ma vie." Je le fis. Je redevins Chrétien.

Mes examens fatidiques

A partir de ce jour. Tout pris un sens dans ma vie. Les choses avaient un meilleur goût. Les animaux me semblait remplit de vie. Je comprenais que je faisais partie de ce monde. Je savais que je devais faire confiance à Jésus, à Dieu, et en moi-même. Plus jamais je ne serais seul. Plus jamais je ne serais le même. Dans l'adversité, la solitude, le rejet, le malheur, Dieu sera toujours avec moi. Je pourrais toujours lui faire confiance, à chaque instant de ma vie. Alors j'étudiai. Du début du jour au début de la nuit. Je priais matin, midi et soir. A chaque moment de tentation d'arrêter, je lisais la Bible. Les évangiles tout d'abord. Jésus m'emplissait d'amour. Cela me brûlait tellement des fois que je disais : "S'il te plait, pas trop, je n'ai pas l'habitude, je n'arrive pas à gérer, aide moi s'il te plait". Tout cette amour me débordait. Je n'avais jamais connu de tel sentiment. A chaque fois je lui demandais de m'aider, et j'arrivais à gérer. Durant 3 semaines j'étudiai. Parfois la présence de Jésus était là. Parfois non. Mais j'avais la Foi. Elle était toute petite, mais cela suffisait. Durant mes examens, je faisais des prières. "S'il te plait, fait en sorte que je reste concentré. Fait en sorte que je continue. Fait en sorte d'être courageux, patient, et motivé." Je reçu mes points d'examen. Et j'avais réussis. Je passa ma 2ème avec 11,8 de moyenne et tout mes examens réussis. Un miracle, car on ne peut passer qu'avec 12 de moyenne. Les professeurs avaient jugé que j'étais bon. Une prof vint me voir et me dit : "Tu es passé à ça! A un doight de rater. Tu a vraiment beaucoup de chance". Je savais que j'avais eu Dieu avec moi. Et que plus jamais je ne serais seul. Même dans l'adversité et le malheur.

La 3ème année celle de Jésus et de Dieu. 1er semestre

Le debut de ma troisième fut euphorique. Quelle joie d'être passé ! Et tout ça grâce à ma Foi en Jésus Christ. Les gens étaient étonnés. Ils ne m'avaient jamais aussi heureux. J'avais tout le temps le sourire. Avant on me regardait de haut. Maintenant il me parlait comme un égale. J'étais très content, et je le suis encore aujourd'hui pour ce miracle. J'ai bien travaillé certe, mais sans la Bible, sans l'esprit saint, jamais je n'y serais arrivé. Quelle force! Simple et gratuite. Je fis pour finir mon baptême. Les comitards du cercle me dire qu'il était temps. Alors durant le premier mois, je fis les 10 activités de baptèmes. Ce fut dure, parfois j'eu envie de m'en aller, de partir et d'abandonner, mais je suis resté jusqu'au bout. Par la suite j'ai été a plusieurs beuveries, mais ce n'était plus la même chose. J'aimais Dieu, et il n'aime pas les pécheurs. Je n'arrêtais pas de prier. Durant mon baptème je priais d'ailleurs, pour le réussir. Pour avancer. Cela m'a appris beaucoup de chose sur moi même. Et sur les autres aussi. Ensuite les examens arrivèrent. Durant c'est 5 mois je n'ai pas arrèté de prier Dieu. Partout et tout le temps. Et maintenant j'ai une force intérieure durable, sur laquelle je peux me reposer. Ce qui était la chose que je recherchais depuis très longtemps. Je me suis beaucoup rapproché de ma famille paternelle. Mes oncles, mes tantes, et toujours en respectant les précèptes de Dieu tel que : "Aime ton prochain" , "Donne si tu peux donner", "Si tu veux être le premier, soit le serviteur de tous". Durant noël, l'appel de Dieu se faisant pressant, j'en ai profité pour téléphoner à ma mère et me réconcilier avec. Je lui ai dit que je lui pardonnais tout. L'argent qu'elle me devait. Tout ce pourquoi je lui en voulait depuis longtemps. Ses copains, ses conneries. Elle pleurait de joie et cela m'a aussi rendu heureux. Je l'ai fait car je l'ai sentis. C'était un appel de Dieu et j'y ai répondu. Dieu était présent dans la pièce, à coté de moi. Il me soufflait aux oreilles de sonner à ma mère et de lui pardonner. "Honore ton père et ta mère afin d'avoir longue vie sur la terre que le Seigneur ton Dieu te donne " (Ex 20, 12 ; Dt 5, 16)

La 3ème année celle de Jésus et de Dieu. 2eme semestre

Le second semestre se déroula plutôt bien. Tout d'abord, j'ai ressentis l'envie pressante de rencontrer des chrétiens. Enfaite, je n'avais jamais pris conscience que sur mon campus, il y avait une église étudiante, et des étudiants chrétiens. Ce second semestre fut plein de découverte, car je pris vraiment conscience de ce qu'était devenir chrétien pratiquant. J'allais tout les mercredis à la messe. Je priais tout les jours. J'étais tout le temps avec des chrétiens et je partageais même des temps de lecture de la bible sur nos différentes interprétations des textes. Au niveau des cours, je devais faire un stage, et j'envisageais aussi l'année suivante de continuer un master en informatique à Lilles. Mon stage se déroula dans une petite entreprise à Bruxelles nommée InduTec. Là-bas, je devais programmer un site internet, un réseau social plus exactement, pour permettre à des jeunes entrepreneurs de monter leur entreprise. J'avais choisis ce stage un peu au hasard. J'avais laissé Dieu prendre cette decision. Je ne savais pas vraiment dans quelle domaine travailler, et donc je me suis lancer dans ce projet avec beaucoup de motivation. Durant mon stage, je rencontra 2 autres stagiaires, deux filles. Je m'entendais très bien avec elle, et tout se passait pour le mieux. Durant ce stage, je priais toujours beaucoup. Je lisais la bible chaque jour, chaque matin, chaque soir, et même durant les pauses. De plus en plus je fréquentais les chrétiens de mon campus. L'ambiance était vraiment excellente car nous discutions toujours de sujet très variés sur la religion, sur Dieu et Jésus ! J'avais toujours plein de question et rencontrer des autres jeunes gens comme moi, avec les même idées, était très agréable. Je découvrais de nouvelle facette de ma Foi, et celle des autres. A l'église, je prenais l'ostie. Je pratiquais la prière. L'eucharistie est vraiment un moment bénis de communion avec le christ ! Quel bonheur que de se sentir avec Jésus chaque semaine. On me demanda de lire la bible lors de la messe. Et j'acceptais ! Quelle grâce de pouvoir lire la bible devant tout le monde. Quelle temps après vint le temps du carème. Personnellement je me sentais bien. Mais j'écoutais encore du rap, et parfois j'écrivais des textes assez dure sur certaines injustices de la vie. Comme par exemple, pourquoi notre famille a-t-elle été détruite ? Pourquoi les gens pauvres peuvent tout vous donner, et les gens riches, ne serait-ce qu'un sourire, c'est déjà de trop. Un nuit, je fis un rêve, ou plutôt un cauchemard ! J'étais endormis, et après avoir lu des textes violents de rappeur, je me vis essayé de tapper Jésus Christ ! Et la c'était impossible, une force émannait de lui. Une force tellement pure, tellement parfaite, tellement éternelle, je ne pu frapper le christ. En même temps, je vis une partie de moi, tomber dans une sorte de gouffre. Une sorte de gouffre plongeant dans le centre de la Terre. Je me suis réveiller, et j'ai vu dans mon rideau, ou plutôt ressentis, la présence de Jésus. Etait-ce mon imagination ? Etait-ce réelle ? En tout cas, j'étais appeuré, et j'avais très peur de ce que je venais de voir. Le lendemain, je me ressaissis, et je décida d'arrêter d'écouter du rap violent. Je compris que le rap violent, peut vous influencer par les paroles dans vos pensées. Durant ce moment d'égarement, je me remis à lire la bible avec beaucoup plus d'importance, et je me rendis compte que Jésus m'avait guérit ! Il était venu me montrer que que je ne devais plus m'attacher aux vieilles habitudes comme le rap, la racaillerie , le mal. Ensuite à l'église, j'en parla à un prêtre, mais il ne me croya pas vraiment, et il me dit de ne pas accorder d'importance à ces songes car j'allais y accorder de l'importance et rechercher ce type de phénomène. J'écouta ce qu'il me dit, mais cette évènement me choqua pas mal sur le monde invisible qui nous entoure, sur les démons, les mauvais esprits, et sur l'importance de Jésus pour être guerit du mal. Le carème arriva, et je rencontra un amis chrétien Jéremie, qui était un nouveau convertis. Avec lui, j'aurais beaucoup de discutions sur la Foi et sur la vie chrétienne. Il faisait le carème et il m'expliqua qu'il se privait pendant 40 jours, d'une choses qu'il aimait. Il m'expliqua ne buvait plus d'alcool. Moi aussi je voulais faire le carème, et tout doucement, j'arrêta certainement mauvaises habitudes de vie. Comme par exemple, les films pornographiques ! Oui, malheur à moi, depuis des années, ce vice rongeait ma vie. Je ne m'en était jamais rendu compte auparavant, je vivais vraiment dans l'ignorance de cette dépendance. Depuis mon adolescence, j'avais pris goût à ce genre de film. Tout d'abord entre amis pour rigoler, puis ensuite tout seul pour satisfaire certains manque affectif et sexuelle. Durant presque toute mon adolescence et ma post-adolescence, ce vice était dans ma vie. Avant de connaitre Dieu, je trouvais ça pas mal du tout! Je trouvais même ça plaisant. Alors pour ce carème, je me fis la promesse de diminuer la fréquence de visionnage des ces films, et en même temps de diminuer les plaisirs solitaires. Cela m'a permis de me rendre compte que j'étais devenu au fil du temps esclave de ce démon. Au début c'était très dure. J'avais beaucoup d'envie, et je n'arrivais pas à résister. Comme un drogue, mon corp réclamait cette chose. Mon corp avait besoin de voir des films pornographique. Alors je résista. Je lu beaucoup de texte sur la tentation. Jésus était resté 40 jours dans le désert, et il avait résister à la tentation à chaque fois. Quel homme ! Quel grandeur ! Comment y est il arrivé ? Cet homme devait vraiment être un quelqu'un d'exceptionnel pour arriver à cela. Enfaite je me rendis compte, que de plus en plus, j'étais joyeux et dans le bonheur, dans la lumière. Je ne déprimais plus ! Avant je déprimais souvent, et maintenant, la prière à remplacer la dépression. Quand je me sens mal, je prie, et si cela ne fonctionne pas, je parle à Dieu. Je cherche et je trouve le bonheur. Ce temps, était vraiment un temps d'allégresse, et de bonheur. Tout se passait bien. Même si des difficultés venaient, Dieu était mon refuge, et j'avais confiance en lui. Mon stage se déroula bien. Je tomba même amoureux d'une fille, mais rien ne se passait. J'en voulu d'ailleur à Dieu pour cela. Car je lui avais fait confiance, et il ne fit pas ce que je voulais qu'il fasse. Je compris durant ce temps, que Dieu peut nous faire passer par des situations auquelle nous ne nous attendons pas. Des situations que nous ne voulons pas vivre. Je ne voulais pas vivre cela, mais je fis confiance à Dieu tout de même, car j'avais la Foi. Vers la fin de mon stage, j'étais très stressé car je devais rendre un mémoire, et avoir une bonne note pour mon stage. Le projet de site internet était terminé, et il fonctionnait bien. J'eu une bonne quote, et je pu terminer mon année tranquillement. J'étais donc en fin de troisième, et j'espèrais à tout pris réussir. Mais il s'en fu autrement. Alors que beaucoup réussirent, moi j'avais une seconde session. Je la passa, mais je la rata encore, et j'eu une troisième session, et je la rata encore de peu !

Encore des galères

Enfaite, j'avais 9 examens à repasser en septembre. Je les ai repassé, mais ça n'a pas suffit. Alors je les ai repassé une 3ème fois, et j'ai obtenu 11,9 sur 20, et il fallait 12 de moyenne ! Donc j'ai doublé ! J'étais très en colère, très déçu, car je n'avais presque pas profiter de mes vacances, j'avais travailler. J'avais étudier beaucoup pour mes examens, et mes notes ne se sont pas améliorée. Pourtant j'avais vraiment bosser beaucoup. Je pense que les cours que j'avais ne me correspondait pas, et au bout d'un moment j'en ai eu marre, sans m'en rendre compte peut-être. Enfin soit, je suis passer vraiment à un dixième de point de réussir ma troisième et d'être diplomé. Avec mon père, ma relation s'est un peu dégradée. Un jour il est avec moi, un jour il ne l'es pas. A la base, j'envisageait d'aller étudier à Lilles, mais ce fut impossible à cause de tout ces examens de passages. Alors voilà, je dois recommencer ma troisième. Le problème n'est pas que je recommence la troisième, le problème est que j'ai une multitude de dispense, Ce qui fait que du lundi au vendredi, je n'ai que quelques heures de cours. C'est vraiment très ennuyant, moi qui aime bouger, qui aime le sport. Je dois rester à Bruxelles pour finir ces examens ! Je dois louer un kot, repayer un minerval, repayer un abonnement de la stib. Comme le système est mal foutu. C'est une injustice je trouve. Alors je suis un peu morose, un peu aigris. Certaines choses n'ont plus le même gout à l'école. C'est vraiment un fardeau d'y aller. La bas, je tourne en rond. Je n'ai rien à faire. Les causes de tout cela, c'est mon échec biensûr. J'aurais réussis, je serais déjà entrain de travailler, et j'aurais un autre train de vie. Je ne sais pas pourquoi je dois subir cette épreuve, mais même dans l'épreuve il faut garder la Foi. Envers et contre tout !

Garder espoir

Je prie bien souvent maintenant, et je me suis remis à l'écriture. Il faut que je garde espoir, que je ne flanche pas, que je n'abandonne pas. L'idée d'abadonner m'assaille bien souvent. Je me sens de plus en plus attiré par le mon du travail, et le travail manuelle, plus intellectuel. J'aime vraiment travailler de mes mains, construite des choses, et être dans la poussière. Je n'aime pas m'habiller tout les jours propres, faire attention à ne pas dire un mot de travers. J'aime la liberté que confère le travail manuelle. Quand on est artisans, on peut travailler presque n'importe où, avec n'importe qui! On change souvent de cadre, et on passe souvent du temps dehors. Mon père m'a toujours dit : "Tu travaillera dans un bureau, en costard cravate ! Tu verra ce sera la classe !" Mais moi, ça ne m'attire pas. Je suis plutôt malheureux dans un bureau ou derrière un écran. Je déteste de plus en plus mon ordinateur, car je me rend compte que c'est à cause de l'ordinateur que je ne sors pas de chez moi. C'est à cause de lui si je ne vois plus personne. C'est à cause de lui si je suis bloquer ici. J'aurais fait une formation dans un métier manuelle, cela ferait bien longtemps que je connaitrais mon vrai métier. Je sais qu'il y aurais des difficultés dans ce genre de métier, mais à la différence des métiers intellectuelle, un métier manuelle règle ses problèmes avec un coup de truelle, ou de pelle. Ca rend la tâche plus facile. J'ai été travailler comme manuel, et cela m'a beaucoup plus. J'étais très appliqué et franchement j'aimerais savoir faire ce genre de chose. Travailler dans le bois, ou dans les charpentes. Ca doit être sympa. L'informatique, je commence à en avoir marre. Et j'ai même l'impression que si j'ai raté, c'est pas tout à fait un hasard. C'est peut-être un signe, que je ne suis pas fait pour ça, ou qu'il est temps que je change de direction. Je redoute un peu cette année ! C'est pessimiste. Il faut que je reste optimiste. J'ai pris un job étudiant pour unicef. C'est un travail un peu bidon. Pour le moment ça me fait bien rire d'aller dans la rue, demander de la tune au gens. C'est vraiment pour remplir mon horaire car je me fais chier ! Et je hais le fait de ne rien faire ! Mon père m'a toujours dit que j'étais fénéant ! Et bien il a tord. C'est l'ordinateur qui me rend fainéant. Ca m'endort de rester sur un ordi. Il ne s'y passe rien d'intéressant. Je préfère mille fois être sur un chantier, travailler, bouger, parler, réfléchir à résoudre un problème. Que de rester muet, face à un écran, à tapper des lignes de codes. Dieu m'a peut-être mis dans cette épreuve pour me montrer la vérité sur moi même. Peut-être dois-je trouver un autre chemin, un autre but professionnelle. Je garde confiance en Dieu, et en moi même. Tout n'es que question de motivation ! "Deux options vous seront constamment proposées : adorer ou accuser, croire ou douter, bénir ou maudire, obéir ou désobéir. Dieu vous laissera toujours le choix. La bonne attitude vous donnera de l'altitude, et la mauvaise vous clouera au sol." Yvan Castanou

3ème année BIS